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Le niveau physique ou les
bases de la transmission numérique: la signalisation, la modulation,
les média de transmission, les connecteurs, le choix d'un
support. |
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Introduction |
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Le rôle du niveau
physique est de permettre l’échange de bits (voire des octets) sur
un médium de transmission.
La
transmission des bits peut se faire en série (bit à bit) ou
en parallèle (octet par octet). La transmission en parallèle
nécessite plusieurs conducteurs (au moins 1 par bit) et est plus
coûteuse en équipements. Elle n'est donc utilisée que sur de courtes
distances.
Dans tous les
cas, il faut synchroniser l’émetteur avec le récepteur afin que ce
dernier puisse reconnaître les signaux. Il faut donc s’entendre
sur la vitesse de transmission et sur une façon de synchroniser le
signal (en reconnaître le début et la fin).
Le signal
peut être transmis numériquement (pulses carrés, absence/présence de
lumière, etc.) ou analogiquement. Le choix du mode de transmission
dépend des équipements utilisés.
À tout cela,
s’ajoutent des erreurs de transmission de l’information qu’il faut
détecter. Ce sont ces problèmes et leurs solutions que nous abordons
ici.
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Signalisations analogique et
numérique |
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L’une des caractéristiques des signaux transmis
sur un médium est leur forme ou correspondance avec la sémantique de
l’information à transmettre. Prenez l’exemple de la voix. On peut la
transmettre sur un fil de cuivre par un courant électrique dont
l’amplitude et la fréquence seront analogues au signal
original. On parle alors d’une transmission analogique. On peut
aussi numériser la voix (la représenter par une séquence de 0 et de
1) et envoyer le patron de bits sur une fibre optique où l’absence
de lumière représente un 0 et la lumière un 1. On parle alors de
transmission numérique.
Mais pourquoi
ne pas toujours utiliser le même type de signalisation? Pour
plusieurs raisons. La principale est que certains média ne
permettent qu’un seul type de signalisation. Par exemple, la fibre
optique transporte ou non un signal lumineux (0 et 1). Vous avez
aussi le cas du téléphone qui, pour au moins la portion reliant un
appareil téléphonique à la centrale (local loop), est un
médium prévu pour une transmission analogique (même s'il est
possible d'y transmettre numériquement).

Un signal
analogique varie d’une façon continue et en amplitude en fonction du
temps. Un signal analogique se caractérise par son amplitude,
sa fréquence, sa phase et sa longueur
d’onde.
L’amplitude
d’un signal est sa hauteur ou son intensité à un moment donné. En
télécommunication, l’amplitude d’un signal est exprimée en volt
(puisqu’on utilise généralement des signaux
électriques).
Le temps que
prend un signal régulier à faire un cycle complet est sa
période. Le nombre de cycles que le signal accomplit par
unité de temps est sa fréquence. La fréquence dépend donc de
la longueur d’onde.
La
phase fait référence à la position du signal au cours d’un
cycle. Par exemple, lorsque deux signaux sont en phase, ils seront
simultanément à leur point le plus haut, puis leur plus bas,
etc.
Le signal sur
la figure précédente correspond à une seule fréquence. Généralement,
un signal comme la voix sera composé de plusieurs fréquences.

Un signal
numérique est formé d’une suite de pulses carrés représentant
généralement des 0 et des 1. La transmission numérique présente
plusieurs avantages sur la transmission analogique. Nous verrons ces
avantages plus loin. En attendant, vous pouvez toujours essayer d’en
deviner quelques-uns.
Les équipements de
transmission et de réception doivent s’entendre sur la "durée" d’un
bit. Il est toutefois plus pratique de raisonner en terme de bits
par seconde. Il faut faire attention à la nuance entre bits par
seconde et le terme baud. Les bauds indiquent le nombre de
variations d'un signal par seconde. Bits par seconde (bps) et baud
sont équivalents lorsque chaque transition du signal représente un
bit 0 ou 1. Toutefois, par exemple, on peut utiliser une modulation
QAM
et le nombre de bps sera alors au moins quatre fois plus élevé que
le nombre de bauds.
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Modulation |
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Pour passer d’une signalisation numérique à
analogique, il faut moduler le signal. Ce signal analogique sera en
bout de ligne démodulé pour reconstituer le signal binaire. Un
appareil spécial effectue ces deux tâches: le modem
(modulateur/démodulateur). Le principe est de modifier
une onde porteuse aux propriétés définies (fréquence, amplitude et
phase) afin d’y incorporer un signal numérique (modulation) et
ensuite de reconstituer le signal numérique (démodulation).
La modulation
d'amplitude (AM)
On a trois façons de moduler un signal. La première est de faire
varier son amplitude. On différenciera alors les 0 et 1 par des
niveaux d’amplitude différents.

Différentes amplitudes peuvent représenter des états logiques
distincts, comme dans le dessin ci-dessous.
La modulation de fréquence
(FM)
On
peut aussi jouer avec la fréquence du signal. On utilisera alors une
fréquence déterminée pour représenter un 0 et une autre pour
représenter un 1.

La
modulation de phase
Enfin, on peut faire
varier la phase du signal. Par exemple, on pourra représenter un 1
par un déphase de 180 degrés du signal.
PM
(Phase Modulation) est un procédé de comparaison de deux
signaux. La relation temporelle entre les deux signaux est appelée
"angle de phase".

Dans le dessin
ci-dessous, les deux signaux varient en amplitude simultanément et
ont donc un déphasage de 0°.

Avec un déphasage de
180°, le second signal démarre au milieu de la sinusoïde. Lorsque le
premier signal est positif, le second est négatif et
vice-versa.

Avec deux angles de
phase distincts, on peut représenter une information binaire. Par
exemple, il est possible de représenter un déphasage de 0° (par
rapport à la porteuse) comme "1" et un déphasage de 180° comme "0".
Avec des déphasages supplémentaires de 90° et 270°, il est possible
d'identifier au total 4 éléments correspondants aux 4 angles de
phase.


Ces quatre angles de
phase sont représentés graphiquement par un graphique avec les
valeurs des données représentées (00, 01, 10 et
11).

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Types de
transmission |
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Une transmission, qu’elle soit analogique ou
numérique, se caractérise aussi par le sens de propagation du
signal. Le signal peut se propager dans un seul sens. On parlera
alors de transmission simplex. La transmission peut se
faire simultanément dans les deux sens ou full-duplex.
Il faut noter qu’elle ne se fait pas nécessairement à la même
vitesse dans les deux sens. On parle alors d’un lien asymétrique.
Une transmission peut aussi se faire alternativement dans un sens,
puis dans l’autre. On parle alors de transmission
half-duplex.
Le coût (par
Ko transmis) des transmissions diminue généralement
proportionnellement avec le nombre de Ko transmis. C'est drôle à
dire, mais plus vous transmettez, moins vos transmissions par Ko
seront dispendieuses. Ainsi, si vous réussissez à transmettre deux
fois plus de données sur un même médium, vous n'aurez pas à acquérir
plus de bande passante (ou un autre médium) et vos coûts
diminueront. On a donc intérêt à utiliser le mieux possible les
infrastructures existantes.
La capacité
de transmission d’un médium peut être subdivisée en canaux. Un canal
est une voie de communication qui est distincte ou logiquement
différente des autres canaux d’un même médium. La subdivision de la
capacité d’un médium en plusieurs canaux est une technique dite de
multiplexage. Généralement, on utilise un multiplexage en
fréquence (Frequency Division Multiplexing ou
FDM)


Habituellement, dans le FDM, on laisse des bandes de garde (ou
gap) entre les bandes multiplexées. Le but de ces espaces est
d'éviter que les signaux d'une plage de fréquences n'influencent
ceux des plages adjacentes. Il faut aussi dire que les filtres et
équipements qui assurent le shift de fréquence ne sont pas
parfaits.
Il existe
plusieurs autres types de multiplexage et la subdivision en canaux
par multiplexage en fréquence n’en est qu’un parmi d'autres.
Les autres types de multiplexage sont le multiplexage en temps
(Time Division Multiplexing ou TDM), le multiplexage
statistique (souvent appelée concentration) et le multiplexage par
longueur d’onde.
Le
multiplexage en temps consiste à partager un canal en n tranches de
temps. On attribue ensuite chaque tranche à une communication
donnée. La capacité du canal
peut ainsi être partagée entre n connexions. À la réception, on sait
qu’un intervalle de temps donné appartient à une connexion et on
peut donc reconstituer le message de celle-ci. Il faut comprendre que cette
façon de faire est très simple. Elle a par contre un défaut: un
intervalle est réservé à une connexion qu’elle ait quelque chose ou
non à transmettre. En plus, chaque connexion ne dispose en fait
que 1/n de la capacité du canal.
Le
multiplexage statistique (ou concentration) corrige cette
lacune. Dans le multiplexage
statistique, un nœud accumule les informations à transmettre et
donne plus de largeur de bande aux connexions les plus actives. Le
système a aussi l’avantage de s’ajuster rapidement aux variations de
trafic. Ce principe a toutefois un petit défaut: il faut identifier
la provenance de chaque parcelle de données transmise. Ce qui
nécessite quelques octets d’overhead. Le multiplexage
statistique permet par contre d'expédier, durant les temps morts,
des données non prioritaires.

Le
multiplexage par longueur d’onde est une variante du multiplexage en
fréquence s’appliquant à la fibre optique. C'est une technique très
sophistiquée. On transmet plusieurs signaux, provenant
habituellement de plusieurs sources, sur des longueurs d'ondes
différentes. Présentement, on réussit à multiplexer de cette façon
plus de 160 canaux sur une même fibre optique. En réalité, les
différentes longueurs d'onde ne sont que des fréquences différentes
de rayons lumineux. Le multiplexage par longueur d'onde est donc un
multiplexage en fréquence.
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La
contention et les relations entre les
nœuds |
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Peu importe le médium de transmission et les
techniques de multiplexage utilisées, on doit assurer une
contention, i.e. gérer les accès au médium (ou à un de ses
canaux). La façon de s'y prendre dépend aussi de la relation entre
les nœuds qui veulent communiquer.
On peut avoir
une relation maître-esclave. Dans ce type de configuration,
on a un nœud maître qui communique avec un ou plusieurs
autres nœuds dits esclaves. Pour mieux comprendre les
problèmes et solutions, pensez à une salle de classe où il y a un
professeur et des élèves. Il y a plusieurs façons d’éviter que tout
le monde parle en même temps (il ne faut pas oublier qu'un canal ne
peut superposer plusieurs conversations sans problème).
La première
solution consiste à faire du pooling. Ainsi, le
professeur demande aux étudiants: « Avez-vous des questions? ».
Les étudiants désireux de poser une question lèvent la main et le
professeur donne alors la parole successivement à ceux qui l'ont
demandée.
On peut
toujours faire du multiplexage en temps: à la première minute de
chaque heure, un seul étudiant peut prendre la parole. À la seconde
minute, seul un autre peut le faire et ainsi de suite. Vous
comprenez que dans ce contexte, le TDM est très peu approprié.
Une autre
configuration existe. C’est le poste à poste ou peer to
peer. Dans cette configuration, tous les postes ont la même
notoriété (pensez à une réunion autour d'une table). Le TDM pourrait
être utilisé dans ces cas, mais on va généralement utiliser une
technique de contention appelée "détection de collision". Revenons à
notre réunion. Un participant qui veut poser une question ou faire
une intervention, écoute pour déterminer si quelqu’un d’autre est en
train de parler. Lorsqu’il y a un silence, il tentera de parler.
Quelqu'un d'autre peut avoir la même idée et il y a alors
collision. Les deux (ou plus) s’interrompent et se
réessaieront un peu plus tard. Cette technique est souvent utilisée
dans les réseaux locaux.
Une autre
technique utilisée est celle du jeton. Un jeton (ou droit de parole)
circule d’un nœud à l’autre. Celui qui a le jeton est le seul qui
peut parler. Celui qui a le jeton doit donc le faire circuler et non
l’accaparer. Cette technique est utilisée dans des réseaux dits
token rings et dans d’autres types de réseaux locaux
(token bus et FDDI).
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Capacité et
bande passante |
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La capacité de transmission d’un médium
représente le nombre de bits que celui-ci peut transmettre par unité
de temps (habituellement une seconde). On utilise aussi les termes
débit et taux de transfert. On utilise souvent (en
avant des bit/sec) un préfixe multiplicatif comme Kilo, Mega, Giga,
Terra, etc. Ces préfixes représentent respectivement 103,
106, 109 et 1012 bits par seconde
(bps). Il faut toutefois faire attention. Ainsi, certaines personnes
utiliseront le préfixe Kilo pour représenter 210 = 1024
bits, Mega pour 220, Giga pour 230 et Tera
pour 240 bps. Les valeurs sont alors légèrement plus
élevées.
On exprime aussi la
capacité d’un canal par sa bande passante ou largeur de
bande. En réalité, si vous pouvez transmettre entre 500 et 560
MHz, vous avez une largeur de bande (ou bande passante) de 60 MHz.
Plus la bande passante est élevée (large), plus vous pourrez
transmettre d’information.
La quantité
d’information qui peut être échangée dépend de la capacité de
transport du médium (capacité à transmettre le signal), de la
fréquence et de la largeur de bande. En effet, selon le médium,
certaines fréquences seront atténuées plus rapidement que d'autres.
Il se produit alors des distorsions qui, si elles sont importantes,
causeront des erreurs de transmission. Ainsi, la capacité C d’un
canal sera proportionnelle à W ln2(1 + S/B) où W
est la largeur de bande (en Hertz) et S/B le rapport signal sur
bruit (exprimé en décibels).
Pour augmenter la capacité, on doit diminuer le bruit B,
augmenter la largeur de bande W ou augmenter l’amplitude du signal
S. Généralement, on ne peut augmenter que sensiblement l’amplitude
du signal. Par contre, on pourra utiliser des technique de codage
qui nous permettront de transmettre plus d’un bit à la fois (voir
plus loin).
Deux autres termes
sont utilisés couramment en réseautique. Ce sont les termes bande de
base (baseband) et bande large
(broadband). La transmission baseband utilise
toute la bande passante pour expédier un signal. Ce type de
transmission est utilisée, par exemple, dans certains réseaux
locaux. Dans une
transmission broadband, la bande passante est subdivisée en
canaux (donc multiplexage en fréquence). Cette façon de faire est
utilisée, par exemple, pour la transmission des signaux de
télévision par câble.
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Erreurs de
transmission |
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Qu’un signal soit transmis numériquement ou
analogiquement, il sera déformé lors de son transport dans le
médium. Il y a plusieurs
causes à ces déformations. Certaines ne seront présentes que dans
certains types de média, d’autres seront omniprésentes. Les
principales types de perturbation du signal transmis sont:
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l’atténuation, |
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la
distorsion, |
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les bruits
et |
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l’écho. |
L’atténuation est une
perte d'amplitude du signal au fur et à mesure que le signal se
propage. Cette atténuation n'est pas la même pour toutes
les longueurs d’ondes ce qui complique la tâche de régénération du
signal. Pensez au son dans l'air. L'atténuation des sons clairs est
plus rapide que les basses.
Le seul moyen de
palier à l’atténuation est de régénérer le signal à intervalles
réguliers. Pour ce faire, et surtout dans le cas d’un signal
analogique, on utilise un amplificateur. Le problème avec
l’amplification, c’est qu’il amplifie tout le signal, i.e.
même les erreurs.
Lorsque le signal est
numérique, il est possible de le régénérer complètement. Le nouveau
signal est donc sans bruit et distorsion (au moins au début).
Même si on dit que la
lumière voyage à la vitesse c, vous connaissez tous l’effet
d’un prisme sur la lumière. Les ondes ne voyagent pas toutes
exactement à la même vitesse. De ce fait, il se produit une
distorsion dans un signal composé de plusieurs fréquences car les
longueurs d’ondes plus courtes voyagent légèrement plus rapidement.
En plus, les longueurs d'onde plus courtes ont tendance à être
atténuées plus rapidement. Le signal ainsi déformé est
nécessairement différent du signal original. Seule une régénération
complète du signal peut éliminer ces perturbations.
Il y a plusieurs
sources de bruits sur un médium de transmission. Le bruit est une
source de perturbations aléatoires et imprévisibles (sauf peut-être
pour le niveau global du bruit). Les sources de bruits
sont:
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le bruit
blanc (white noise) qui est d’origine
thermique et donc proportionnel à la température du médium
dans le cas d'un fil électrique, |
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le bruit
environnemental qui est causé par les orages électriques, les
équipements de communication, les sources électromagnétiques
externes (ex: moteurs), |
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les
crosstalks dus à un signal induit dans votre
conducteur par un courant circulant dans un autre conducteur
rapproché, |
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les échos causés
par certains
équipements.
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Les média de
transmission |
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Les média de
transmission se différentient par leur capacité (bps), leurs coûts
(achat, installation, maintenance, remplacement), les connecteurs et
leur immunité au bruit.
Passons maintenant en
revue les principaux média de transmission utilisés
présentement.
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Le
bon vieux fil de cuivre (ligne téléphonique)
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Le fil de cuivre est encore utilisé sur de courtes
distances ou tout simplement parce qu’il est là. Le problème avec
une paire de fils de cuivre est le courant induit. Par exemple, si
une autre paire est très proche, le courant circulant sur celle-ci
pourra induire un signal sur l'autre. Le signal induit pourra même
être assez puissant pour empêcher toute transmission convenable.
Pour éviter ces problèmes, on utilise des paires torsadées ou encore
on blinde le câble.
La bande passante
d’une paire de fil de cuivre varie de 4 KHz à plus de 100 MHz selon
la distance, le diamètre du fil, les conditions environnementales et
le type de modulation utilisé.
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Le câble
coaxial |
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Le câble coaxial est semblable à celui utilisé
pour la télévision. Le câble coaxial est formé d’un conducteur
central en cuivre (âme), entouré d’un isolant en téflon ou en PVC.
Le tout est entouré d’une tresse métallique qui assure la mise à la
terre et protège le conducteur central des bruits électromagnétiques
externes. Enfin, le câble est isolé par une gaine isolante.

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La
gaine permet
de protéger le câble de l'environnement extérieur. Elle est
habituellement en caoutchouc (parfois en chlorure de
polyvinyle (PVC) ou en téflon).
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Le
blindage (enveloppe
métallique) entourant les câbles permet de protéger les
données transmises, sur le support, des parasites (autrement
appelé bruit) pouvant causer une distorsion des données.
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L'isolant
entourant
la partie centrale est constitué d'un matériau diélectrique
permettant d'éviter tout contact avec le blindage et qui
provoquerait des interactions électriques (court-circuit).
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L'âme,
accomplissant la tâche de transport des données. Elle est
généralement composée d’un seul brin en cuivre ou de plusieurs
brins torsadés. |
Le câble
coaxial est assez dispendieux à cause des matériaux utilisés et de
sa fabrication plus complexe.
Grâce à son
blindage, le câble coaxial peut être utilisé sur de longues
distances et à hauts débits. On l'utilise surtout pour des
installations de base.
On distingue
habituellement deux types de câbles coaxiaux:
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Le
10Base2 - câble coaxial fin (appelé Thinnet,
traduisez réseau fin ou encore CheaperNet,
traduisez réseau plus économique) est un câble de fin
diamètre (6 mm). Très flexible, il peut être utilisé dans la
majorité des réseaux, en le connectant directement sur la
carte réseau. Il permet de transporter un signal sur une
distance d’environ 185 mètres sans affaiblissement.
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Le
10Base5 - câble coaxial épais (en anglais
Thicknet ou Thick Ethernet et également appelé
Yellow Cable) est un câble blindé de plus gros diamètre
(12 mm). Il a longtemps été utilisé dans les réseaux, ce qui
lui a valu l'appellation de "Câble Ethernet Standard". Étant
donné que son âme a un plus gros diamètre, la distance
susceptible d’être parcourue sans problème par les signaux est
plus grande. Cela lui permet de transmettre, sans
affaiblissement, des signaux sur une distance atteignant 500
mètres (sans amplification ou régénération du signal). Sa
bande passante est de 10 Mbps. Il est donc employé très
souvent comme câble principal (backbone) pour relier
des petits réseaux dont les ordinateurs sont connectés avec du
Thinnet. Toutefois, étant donné son diamètre, il est
moins flexible que le Thinnet |
Thinnet
et Thicknet utilisent tous deux des connecteurs BNC
(British Naval Connector) pour relier les câbles aux
ordinateurs.
Dans
la famille BNC, on trouve:
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Connecteur
de câble BNC: il est soudé ou serti à l’extrémité du
câble.
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Connecteur
BNC en T: il relie la carte réseau des ordinateurs au
câble du réseau.
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Prolongateur
BNC: non illustré, il relie deux segments de câble coaxial
afin d’obtenir un câble plus long.
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Bouchon
de terminaison BNC: il est placé à chaque extrémité du
câble d’un réseau en bus pour absorber les signaux parasites.
Il est relié à la masse. Un réseau bus ne peut pas fonctionner
sans
lui. |

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Les paires
torsadées (twisted pairs) |
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En enroulant les
deux conducteurs de cuivre en tresse, on limite beaucoup l’énergie
électromagnétique émise par le câble et on le protège des signaux
induits. Les paires torsadées sont le type de câbles les plus
souvent utilisés dans les réseaux locaux. Dans sa forme la plus
simple, le câble à paire torsadée (Twisted-pair cable) est
constitué de deux brins de cuivre entrelacés en torsade et
recouverts d’isolants. Un câble est souvent fabriqué à partir de
plusieurs paires torsadées regroupées et placées à l’intérieur d'une
gaine protectrice. Pour améliorer la protection contre les bruits
environnementaux, on peut aussi blinder le câble (l’inclure dans une
gaine métallique). On parle alors de Shielded Twisted Pairs
(STP) par opposition aux Unshielded Twisted Pairs (UTP)
.

Il existe plusieurs
catégories de câbles torsadés. La plus utilisée est la CAT5. Elle
est non blindée et contient 4 paires de fils. Le CAT5 peut
accommoder des débits de 100 Mb/s.
Les normes UTP
conditionnent le nombre de torsions par pied (33cm) de câble en
fonction de l’utilisation prévue. La norme EIA/TIA 568 utilise UTP
pour créer des normes applicables à toutes sortes de locaux et de
contextes de câblage qui garantissent au public l’homogénéité des
produits.
Ces normes incluent
cinq catégories de câbles UTP:
Catégorie 1:
Câble téléphonique traditionnel (transfert de voix mais pas de
données).
Catégorie 2:
Transmission des données à 4Mbit/s maximum (RNIS). Il est composé de
4 paires torsadées.
Catégorie 3: 10
Mb/s maximum. Il est composé de 4 paires torsadées et de 3 torsions
par pied.
Catégorie 4: 16
Mb/s maximum. Il est composé de 4 paires torsadées en cuivre.
Catégorie 5:
100 Mb/s maximum. Il est composé de 4 paires torsadées en cuivre.
Le câble
STP utilise une gaine de cuivre de meilleure qualité et
plus protectrice que la gaine utilisée par le câble UTP. Il contient
une enveloppe de protection entre et autour des paires. Dans le
câble STP, les fils de cuivre d’une paire sont eux-mêmes torsadés,
ce qui fournit au câble STP un excellent blindage, c'est-à-dire une
meilleure protection contre les interférences. D'autre part, il
permet une transmission plus rapide et sur une plus longue distance.
La
paire torsadée se branche à l’aide d’un connecteur RJ-45. Ce
connecteur est similaire au RJ-11 utilisé dans la téléphonie mais
différent sur certains points. Le RJ-45 est légèrement plus grand
et
ne peut être inséré dans une prise de téléphone RJ-11. De plus, le
RJ-45 se compose de huit broches alors que le RJ-11 n’en possède que
quatre.

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La fibre
optique
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Une fibre optique est
formée d’un cœur qui contient une ou plusieurs fibres de verre. Le
cœur est entouré d’une gaine (cladding) qui a un indice de
réfraction différent ce qui agit comme un miroir. Le tout est
entouré d’une gaine de protection. Un câble de fibre optique est
formé de plusieurs fibres (comme dans la figure ci-bas) accompagnées
d’un câble ou de fibres de kevlar permettant une traction (car la
fibre est peu résistante à la traction), un conducteur (pour
alimenter des équipements de régénération du signal, par exemple) et
de diverses enveloppes protectrices.

Il y a trois grands
types de fibres optiques:
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La
fibre à saut d'indice constituée d'un cœur et d'une gaine
optique en verre de différents indices de réfraction. Cette
fibre provoque, de par l'importante section du cœur, une
grande dispersion des signaux la traversant, ce qui génère une
déformation du signal reçu.
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La fibre à gradient d'indice dont le
cœur est constitué de couches de verre successives ayant des
indices de réfraction proches. On s'approche ainsi d'une
égalisation des temps de propagation, ce qui veut dire que
l'on a réduit la dispersion modale. Bande passante typique
200-1500Mhz par
km. |

Le dessin ci-dessus indique comment se produit la
réflexion des signaux lumineux en fonction de leur angle d'émission.
Le chemin parcouru n'a pas la même longueur pour tous les rayons.
C'est ce que l'on appelle la dispersion nodale.
La fibre monomode dont le cœur
est si fin que le chemin de propagation des différents mode est
pratiquement direct. La dispersion modale devient alors quasiment
nulle. La bande passante transmise est presque infinie (> 10
GHz/km). Cette fibre est utilisée essentiellement pour les sites à
distance. Le petit diamètre du cœur (10um) nécessite une grande
puissance d'émission, donc des diodes laser qui sont
onéreuses.
Propagation de la
lumière dans les trois types de fibres
Le transceiver
optique a pour fonction de convertir des impulsions électriques en
signaux optiques véhiculés au cœur de la fibre. À l'intérieur des
deux transceivers partenaires, les signaux électriques seront
traduits en impulsions optiques par une LED (Light Emitting
Diode)et lus par un phototransistor ou une
photodiode.
 Conversion de signaux électriques en signaux optiques au
moyen d'un transceiver Ethernet
On utilise une fibre pour chaque
direction de la transmission. Les émetteurs utilisés sont de trois
types:
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Les LED
(Light Emitting Diode) qui fonctionnent dans
l'infrarouge (850 nm). C'est ce qui est utilisé pour le
standard Ethernet FOIRL. |
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Les diodes à
infrarouge qui émettent dans l'invisible à
1300nm. |
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Les lasers,
utilisés pour la fibre monomode, dont la longueur d'onde est
1310 nm ou 1550nm . |
 Affaiblissement de
la lumière en fonction de la longueur d'onde de la source
L'affaiblissement de
la lumière dans la fibre est fonction de la longueur d'onde de la
source. Le dessin ci-dessus montre que l'affaiblissement est plus
important vers (850 nm) que dans l'infrarouge (1300-1550
nm).
Les plus grands
inconvénients de la fibre optique sont son coût, sa transmission en
mode simplex, sa difficulté de raccordement et sa faible résistance
aux tractions et flexions. Ses avantages sont sa capacité
(facilement >1 Gb/s), son coût sur de longues distances (peu de
raccordements), son immunité aux bruits et sa taille. Comme tous les
autres média, il y a atténuation du signal avec la distance, quoique
le besoin de régénération soit beaucoup moins important (30 à 40
km).
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Infrarouge et ondes
radio |
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Les télécommandes de télévision sont des exemples
d’appareils communicant par infrarouge. L’infrarouge est limité en
distance et le chemin entre l'émetteur et le récepteur doit être
dégagé. L’infrarouge a toutefois l’avantage d’être peu coûteux et de
ne pas nécessiter d’antenne. Il existe des réseaux de communication
infrarouge. Ils sont toutefois limités aux réseaux locaux et dans
une même pièce.
Les ondes radio sont
aussi utilisées. Elles nécessitent toutefois une antenne. Puisque la
longueur de l’antenne est inversement proportionnelle à la longueur
d’onde utilisée, on utilisera des ondes radio de hautes fréquences
(ex. 2,4 GHz) afin d’avoir une antenne d’au plus quelques
centimètres.
On peut aussi utiliser
des micro-ondes. Les micro-ondes sont surtout utilisées par les
compagnies de téléphone pour le transport sur de longues distances
en zones peu peuplées (là où il serait trop dispendieux de passer
une fibre optique par exemple). Ces équipements sont courants dans
la région (tour de transmission micro-ondes sur les montagnes). Ces
antennes sont directionnelles. Cela implique que le récepteur doit
«voir» l’émetteur et que celui-ci doit émettre dans sa direction.
Les ondes radio sont
utilisées par les satellites de communication. Le satellite ne fait
que rétrodiffuser les signaux qu’il reçoit. Un satellite en altitude
peut couvrir jusqu’à 40% de la surface de la planète. Le satellite a
plusieurs canaux, ce qui permet de le gérer plus efficacement.
Les satellites peuvent
être regroupés en catégories selon leur orbite. Un satellite
géostationnaire ou géosynchrone est à une altitude élevée au dessus
de l’équateur (environ 35 000 km) et tourne autour de la terre à la
même vitesse angulaire que celle-ci. Il est donc toujours au même
endroit dans le ciel par rapport à un point donné. Le principal
problème avec les communications avec un satellite géostationnaire
est le délai de transmission. Ainsi, l’aller-retour de la terre au
satellite peut prendre facilement plus de ¼ seconde. C’est une
éternité pour des ordinateurs.
Si on place un
satellite a une altitude plus faible (300 à 600 km), il ne sera pas
géostationnaire. Il ne sera donc disponible que quelques minutes à
intervalles réguliers. Les compagnies de télécommunication ont réglé
le problème en plaçant une série de satellites à orbites
basses.
|
Câblage et
mise en place d’un
réseau |
|
Le câblage est un élément fondamental d’un réseau.
L'utilisateur et l'administrateur du réseau doivent avoir une
confiance absolue dans celui-ci. Un mauvais câblage est souvent une
source de panne ou d'un mauvais fonctionnement. Le câblage doit donc
être réalisé dans les règles de l'art, par du personnel qualifié et
faire l'objet d'un contrôle final.
La norme
ISO 11801, définit la distance maximale (sans introduction de
produits actifs) en fonction du média utilisé pour le lien et la
classe d'application.

100 m = 90 m de câble horizontal + 10 m de cordons de liaison
et brassage de la même catégorie

Les systèmes de câblage sont
généralement constitués d’un ou plusieurs locaux techniques
regroupant tous les câbles ou liaisons dites horizontales reliant
les prises murales installées dans tous les bureaux de chaque étage
du bâtiment. Des baies techniques sont installées dans des locaux
pour supporter les panneaux RJ-45 et tous les équipements actifs
nécessaires au fonctionnement du réseau.
Chaque prise murale est reliée à une baie ou
armoire de brassage. La baie de brassage est localisée dans un local
technique inaccessible au public et au personnel non autorisé ou, à
défaut, dans un coffret mural fermant à clé. Une baie de brassage
comprend:
 |
un support mural
métallique, |
 |
un support pour concentrateur (hub)
et/ou commutateur (switch), |
 |
un répartiteur modulaire RCP ou RJ45 ou
autres éléments
actifs, |
 |
une mise à la
terre. |

Schéma
d'utilisation d'une armoire de brassage (en rouge:
les cordons "mobiles" permettant la réorganisation du
réseau)
|
Transmission
asynchrone |
|

Il faut toujours
synchroniser l’émetteur et le récepteur. On faut donc un signal
d’horloge (transmission synchrone) ou un top indiquant le
début d’un message (transmission asynchrone).
Dans la transmission
asynchrone, un message débute toujours par un start
bit qui n’est rien d’autre qu’un passage d’un niveau
bas à un niveau haut. On fait ensuite suivre les bits du message.
Après ceux-ci, on peut insérer un bit de parité. Enfin, le message
se termine nécessairement par au moins un stop
bit qui est un retour au niveau bas.
Les deux entités
s’entendent au préalable (configuration du matériel) sur le nombre
de bits du message (data bits), sur l’utilisation d’un bit de
parité et le nombre de stop bits. Il est nécessaire de
s’entendre sur la longueur du message afin de différencier les
données des bits de contrôle.
La longueur d’un
message en transmission asynchrone est limitée à quelques bits afin
que les deux entités n’aient pas le temps de se désynchroniser. La
parité peut être nulle (pas de bit de parité), paire (nombre pair de
bits à 1 incluant le bit de parité) ou impaire. On a au moins un
stop bit. On peut configurer pour 1, 1,5 ou au moins 2
stop bits.
|
Transmission synchrone |
|
Ici, un signal d’horloge ou de synchronisation est
inséré dans les données. Nous verrons des exemples de cette
technique avec les types
de codage.
|
Conversion du signal |
|
À cause des perturbations du signal, du médium
utilisé et de la nature de l’information à transmettre, on aura
souvent à convertir un signal. Ainsi, on devra être en mesure
de faire des conversions Analogue-digitale (A-D), Digitale-digitale
(D-D), D-A et A-A.
|
Conversion D-D
(digitale-digitale)
|
|
Ce type de conversion est nécessaire pour:
 |
faciliter
la synchronisation (insérer un signal d’horloge dans le
signal), |
 |
permettre la
détection des erreurs (insertion de CRC, bit de parité, etc.),
|
 |
augmenter la
résistance aux bruits, |
 |
compresser les
données et/ou |
 |
crypter les
données.
|
Codage et synchronisation
Pour la transmission
numérique, on utilise différentes sortes de codages (NRZ, RZ,
Manchester, AMI, CMi, etc.).

Le codage NRZ
(No Return to Zero) est simplement un codage avec une valeur
+V pour représenter un 1 et –V pour représenter un zéro. De cette
façon, la composante continue du signal est nulle (s’il y a
globalement autant de 1 que de 0), ce qui donne une consommation
moindre de courant. Par contre, il y a risque de perte de
synchronisation (lors d'une longue séquence de 0 ou de 1). Ce codage
est surtout utilisé pour des terminaux et à l’interne des
ordinateurs (bus).
Le codage NRZI
(NRZ Inverted) inverse le signal si le bit à transmettre est
un 0 et ne l’inverse pas s'il s’agit d’un 1. Cela évite un signal
continu (et une désynchronisation) lors d’une longue succession de
0. Par contre, une longue série de 1 est encore problématique.
Le codage
Manchester propose une inversion systématique du signal au
milieu de la période d’horloge, ce qui garantit un variation dans le
signal. Pour transmettre un 1, on utilise un front montant, et pour
transmettre un 0, d’un front descendant. Ce codage intègre donc un
signal de synchronisation. Il est très fiable et est souvent utilisé
dans les réseaux locaux.
Le codage
Manchester différentiel réalise un OU exclusif (XOR) entre
l’horloge et les données. Il y a toujours une transition au milieu
de la période d’horloge, avec inversion entre 2 bits pour
transmettre un 0 et absence de transition pour transmettre un
1.
Les deux codages
Manchester permettent d’assurer une composante nulle du signal, mais
demande un signal de fréquence deux fois plus importante qu’avec les
codages NRZ. On a donc besoin de plus de bande passante pour
transmettre la même information.

Le codage AMI
(Alternate Mark Inversion) est à 0 pour transmettre un 0 et à
1 ou –1 lorsque le bit à transmettre est 1. C’est le niveau
précédent qui détermine si ce sera 1 ou –1. Ce codage est utilisé en
téléphonie. Il risque de se désynchroniser lors d’une longue
séquence de 0.
Le codage CMI
passe de 0 à 1 (à mi-course) pour coder un 0. Le signal ne change
pas pour coder un 1. On retourne toujours à 0 à la fin d’un
bit. Ce codage est donc
self-clocking, mais risque de se désynchroniser s’il y a une
longue suite de 1.
Il existe d’autres
types de codages (biphasés, Miller, etc.). Il n'est
toutefois pas nécessaire de les étudier.
La détection des
erreurs de transmission
Pour
détecter les erreurs de transmission, on insère des éléments
supplémentaires avec les données. Ces éléments peuvent
être:
 |
un
bit de parité et, dans ce cas, les erreurs paires sur les
bits ne sont pas détectées
et/ou |
 |
un
checksum (une somme des octets
transmis) |
 |
ou
un CRC (cyclic redundancy check) qui permet de détecter
toutes les erreurs sur un nombre impair de bits, sur un nombre
pair de bits (lorsque moins de bits sont touchés que la
longueur du CRC) et la plupart des autres
erreurs. |
Le
principe du CRC est
-
de
diviser les données par un polynôme (mask)
et
-
d’insérer,
avec le message, le reste de la division par le
CRC.
À
la réception, on répète l’étape 1 avec les données reçues. Le reste
de la division par le polynôme devrait être égal au reste de la
division reçu. Cela implique que le polynôme est connu (fait partie
d’un standard ou échangé).
Voici
un exemple simple de ce principe:
Le
polynôme est 10011. On transmet les données suivantes:
100110110110 plus un CRC de 4 bits dont voici le calcul (la
division est un OU exclusif).
10011
01101 10 000
0 10011
||||| || ||| | 00000
01101 || ||| |
10011 || |||
|
11110 || ||| |
10011 || |||
|
01101 1| ||| | 1001 1| |||
| 0100 00
||| |
100
11 ||| | 000
11 000 |
10
011 |
01 011 0
1 001
1
0 010 1 --->
CRC (reste) = 0101
Exercice
Expérimentez des
erreurs de transmission sur un ou plusieurs bits et recalculez le
CRC. Vous verrez qu’il est difficile de trouver des cas où les CRC
seront identiques lorsqu’il y a eu erreur de transmission.
|
Conversion D-A |
|
Un signal baseband a souvent tendance à se
dégrader rapidement, surtout parce que les média sont conçus pour
transporter un signal analogique. Il convient alors de moduler le
signal afin de faciliter son transport. La modulation est donc un
exemple de conversion D-A.
|
Conversion A-D |
|
Pour convertir un signal analogique en numérique,
il faut (1) échantillonner (2) quantifier (3) numériser. Trois
technologies sont utilisées fréquemment: PCM, DM et DPCM.
Le PCM (Pulse Code
Modulation) consiste à mesurer la hauteur du signal analogique à
intervalle régulier et de représenter cette hauteur par une valeur
numérique qui sera transmise. À la réception, un
convertisseur D-A régénére le signal analogique. Cette technologie
est couramment utilisé en téléphonie pour numériser la voix.

Le signal analogique (trait continu) est
échantillonné à intervalle régulier et sa hauteur est codée
numériquement. À la destination, le convertisseur D-A reçoit les
valeurs numériques et régénère un signal continu. La qualité du
rendu est fonction du nombre de bits de codage de la hauteur d'un
échantillon et de la fréquence d'échantillonnage. De façon générale, on
échantillonne un signal analogique au double de sa fréquence pour le
numériser sans perdre d’information (théorème de Nyquist).
Le DM (Delta
Modulation) consiste à indiquer, par un bit à 1, un
accroissement du signal et, par un bit à 0, une décroissance de
l’amplitude. Cette technique de conversion ne nécessite que peu de
bits pour la conversion A-D. Par contre, elle n’est pas très
appropriée lorsque le signal varie très rapidement ou demeure
stationnaire.
Le DPCM
(Differential PCM) est un compromis entre les deux méthodes
précédentes. Comme le DM, les bits échangés ne représentent que les
variations du signal et comme le PCM, plusieurs bits sont transmis
pour chaque échantillon.
|
Conversion A-A |
|
Pourquoi convertir un signal analogique en signal
analogique? Les principales utilisations de cette conversion sont
pour permettre la syntonisation (par exemple la radio) et le
multiplexage en fréquence qui permet d’acheminer plusieurs signaux
sur un même médium.
Pour le cas
de la radio, le changement de fréquence permet de diminuer la
longueur de l’antenne. Par exemple, si une station de radio émettait
entre 300 et 4000 Hz, nous devrions avoir une antenne de 50 à 500 Km
pour capter un seul poste. En déplaçant le spectre de fréquences
(300 à 4000 Hz) dans une bande de fréquences plus élevées, on peut
capter le signal avec une antenne de quelques centimètres. Le
multiplexage en fréquence permet en plus de syntoniser plusieurs
postes.
|
Les modems |
|
Pour moduler un signal numérique, on utilise un
modem (MOdulateur-DEModulateur). Il en existe plusieurs types qui
répondent à des normes très précises. Par exemple, la norme V.21
spécifie le fonctionnement d’un modem à 300 bauds, en modulation de
fréquence et full-duplex. La norme V.90 concerne des modems
de vitesse supérieure à 56 Kbps et full-duplex. Un modem
répondant à la norme V.34 communique à des vitesses supérieures à 28
Kbps en modulations de phase et d’amplitude en
full-duplex.
La norme V.90
intègre la norme V.34 et il est donc nécessaire de les voir toutes
les deux.
|
Norme V.34
(modem 33.6
kbps) |
|
La norme V.34 correspond à la limite
théorique (théorie de Shannon) des modems analogiques sur le réseau
téléphonique. La méthode de transfert des données est faite en QAM
(Quadrature Amplitude Modulation), combinant la modulation de
phase (PM) et d'amplitude (AM). Avec QAM, il est possible de
transmettre simultanément un élément avec un certain angle de phase
et une certaine amplitude. La représentation graphique de QAM est
appelée constellation à cause des différents points. Le
dessin ci-dessous représente une constellation pour la transmission
d'éléments de 4 bits par point. Chaque point est aussi appelé un
symbole.

Plus il y a d'angles
de phase et de niveaux d'amplitude, plus le nombre de bits
d'information transmis par symbole est élevé. Il y a cependant un
problème lorsque les points sont trop proches. Il n'est alors plus
possible au récepteur de faire la distinction avec le bruit de fond
de la ligne. Le taux maximum de transfert, tenant compte du bruit de
fond réel sur les lignes téléphoniques est de 35 kbps (selon la
théorie de Shannon). Cependant, selon le bruit et la distorsion
rencontrés sur une ligne donnée, on n'arrive qu'à une fraction de la
vitesse théorique maximum. La réduction de vitesse se fait en
réduisant le nombre de symboles dans la constellation (points
remplis dans le dessin au-dessus).
|
Norme V.90
(modem 56 kbps) |
|
La technologie V.90 permet d'arriver (en théorie)
à un flux descendant (du fournisseur au client) allant
jusqu'à 56 kbps sur le réseau téléphonique public. Elle dépasse la
limite théorique imposée par les modems analogiques en exploitant
une connexion numérique du côté des serveurs. Le seul segment
analogique est la connexion entre la centrale téléphonique et
l'abonné, tout le reste du réseau téléphonique étant numérique. Par
rapport aux autres normes, cette technologie diffère par le fait
qu'elle encode numériquement les données du flux
descendant au lieu de les moduler. Ce principe asymétrique
conserve un maximum de 33.6 kbps, identique à celui de la norme
V.34, pour le flux montant qui nécessite, en général,
moins de bande passante.
En fait, la
vitesse maximum ne peut jamais dépasser 54kbps et ceci dans des
conditions idéales! La pratique montre que 50 kbps semble être la
limite réelle et qu'il faut parfois volontairement limiter ce
maximum pour éviter des erreurs de transmission qui prennent du
temps de retransmission et font baisser le taux réel de transfert.
Un petit truc : Si la vitesse de
transfert semble lente, essayez de limiter le maximum négociable
(c'est dans la documentation du modem) à 44 kbps ou moins. La
qualité de la ligne a une influence importante à ces vitesses et si
le modem doit trop souvent faire des retransmissions pour cause
d'erreurs, il n'y a aucun avantage à utiliser une haute vitesse. On
réussira peut-être à échanger plus rapidement à une vitesse plus
faible.
|
Le
principe du V.90 |
|
Le standard V.90 part du principe que le réseau
téléphonique actuel est numérique et que seule une conversion D-A
est faite dans le central à proximité de l'abonné par un DAC
(Digital to Analog Converter). Seul ce dernier segment
analogique est "sensible" aux perturbations car aucune conversion
analogique-numérique n'est réalisée à l'émission du flux
descendant. La conversion d'un signal analogique en numérique
est faite par un ADC (Analog to Digital Converter) qui est
sujet aux problèmes d'erreurs de conversion. Si le niveau analogique
ne correspond pas exactement à un des 256 niveaux numériques, une
approximation est faite sur le niveau le plus proche lors de la
reconstitution du signal. Ceci restreint donc la quantité
d'information qu'on peut transmettre.
Avec une
connexion numérique directe, ce problème n'existe pas puisqu'il n'y
a plus de conversion analogique-numérique. C'est la clé du V.90! Le
modem numérique du serveur utilise directement les 256 niveaux de
signal qui sont envoyés sur le réseau téléphonique. C'est donc un
signal exact qui peut être reconstitué par le modem V.90 analogique,
sans aucune perte d'information.

Selon ce principe, il
n'est possible d'augmenter la vitesse que du flux descendant.
Pour le flux montant, puisque le signal est analogique, la
vitesse théorique maximale reste à 33.6 kbps.
|
Les protocoles de
signalisation V.8 et
V.8bis |
|
Ces protocoles sont des normes ITU-T qui
permettent une reconnaissance des caractéristiques des modems aux
deux extrémités de la connexion. C'est ainsi qu'il est possible de
déterminer les vitesses de transfert des données pour le modem, ceci
dans les deux sens (pour V.34 et V.90). C'est pour cela que l'on
entend parfois de "drôles de bruits" lors de l'établissement de la
connexion.
|
La technologie ADSL |
|
À l'heure actuelle, la plupart des applications,
utilisant les services de transmissions numériques, sont
asymétriques. La vidéo à la demande, le télé-achat, l'accès à
Internet, l'accès à distance, l'accès à des réseaux locaux, les
services multimédias requièrent tous de hauts débits dans le sens
descendant (vers l'abonné), mais relativement peu dans l'autre sens.
C'est l'idée maîtresse de ADSL : fournir le plus de bande
passante possible pour le download. Toutefois, ADSL est plus
que cela.
|
Caractéristiques |
|
La plus importante caractéristique de l’ADSL
est sa capacité d’offrir des services numériques rapides sur le
réseau cuivré existant (local loop), en superposition et sans
interférence avec le service téléphonique analogique traditionnel
(POTS).
L’ADSL
permet donc aux utilisateurs de conserver les services (analogiques)
auxquels ils sont déjà abonnés (le téléphone). De plus, en raison de
sa technique performante de codage de ligne, l’ADSL
supporte les nouveaux services à large bande sur une seule paire
torsadée. De cette façon, les nouveaux services comme l’accès en
ligne (On-line Access), l’Internet à débit élevé, la
télécommutation (travail à domicile), la VOD,
etc. peuvent être offerts à n’importe quel abonné téléphonique
résidentiel sans avoir à passer un nouveau câblage. D’autre part,
cette technologie est largement indépendante des caractéristiques de
la paire torsadée sur laquelle elle est implémentée, évitant ainsi
toute sélection fastidieuse de paire et permettant son application
universelle, sans devoir virtuellement tenir compte des paramètres
de la boucle locale.
Les caractéristiques
des largeurs de bandes asymétriques offertes par la technologie
ADSL
(64 - 640 Kbps upstream, 500 Kbps à 8 Mbits/s downstream) sont
conformes aux exigences des applications client-serveur (comme
l’accès WWW, l’accès à un LAN
éloigné et à la VOD
(Video On Demand)) qui, en principe, permettent au
client de recevoir du serveur bien plus de données que le client est
capable d’en générer. Une largeur de bande minimum de 64 - 640 Kbps
en amont garantit quand même une excellente performance bout à
bout.
Ces caractéristiques
fondamentales se retrouvent dans deux avantages importants de la
technologie ADSL:
 |
Aucun câblage
spécial n’est requis, ce qui en fait une solution optimale à
court terme, en avance sur le déploiement de la fibre optique
dans la boucle locale.
|
 |
L’ADSL
peut être introduit sur une base individuelle, par
utilisateur. C’est un avantage important pour les opérateurs
de réseaux, car il implique que leurs investissements dans la
technologie ADSL
sont proportionnels au nombre d’utilisateurs qui souhaitent
bénéficier des services multimédias rapides.
| |
Principes de fonctionnement de
l’ADSL |
|
L’idée maîtresse de l’ADSL est de partager la
bande passante entre les trois fonctions principales de la ligne: le
téléphone (POTS), le Upload (du client vers le
serveur) et le Download (du serveur vers le client). Le
POTS utilise les fréquences 300 à 4000 Hz. On lui réserve
donc cette bande. Le Upload est en général moins important
que le Download. On lui accorde donc une bande relativement
étroite dans un spectre de longueurs d’ondes plus élevées que le
POTS. Le Download étant généralement plus important, on lui
attribue une bande large dans les plus hautes fréquences. Par la
suite, en utilisant quelques artifices, on pourra atteindre 640 Kb/s
pour le uploading et jusqu’à 8 Mb/s pour le
downloading.
 Spectre
de fréquences de l’ADSL: le service POTS est transporté en bande
passante (inchangée) tandis que les services multimédias rapides
sont modulés à des fréquences supérieures.
La
technologie DMT est employée pour atteindre ces performances. Elle
utilise des porteuses simultanées et multiples pour transférer les
données. Un nombre variable de bits sont modulés sur chacune de ces
porteuses. Ce nombre est fonction des caractéristiques effectives de
la paire torsadée et du spectre de fréquences des signaux
d’interférence. De cette façon, les débits transportés peuvent être
optimisés. Ceci permet d’utiliser le même modem pour les boucles
locales à caractéristiques différentes (niveau de bruit et
distance).
Pour déterminer la
capacité de chacun des canaux, on commence par émettre sur chacun
afin de mesurer ses caractéristiques.
Le
premier exemple montre le cas d’un fil de téléphone standard (24 ga
enroulé). Dans ce cas-ci, les basses fréquences sont éliminées ou on
les utilisera à des débits moindres.
Si
la ligne est longue, des hautes fréquences seront éliminées. Dans le
second exemple, vous avez une coupure au tiers du spectre qui
pourrait être due à un équipement de commutation et une autre qui
pourrait être due à un signal d’interférence radio (AM sur le
graphique).
Le
troisième exemple montre un DMT typique d’un câble
coaxial.
Spectre
DMT (FDM) - Paramètres ANSI
|
Brochages
standards
|
|





|
Brochage du port parallèle/série
du PC (SUB-D 25) |
|

* : non
utilisé
* : non utilisé
Remarque:
Le brochage présenté ici est celui du port imprimante classique. Les
nouveaux types de ports parallèles ne respecte pas forcement ce
tableau.
|
Brochage du
port série RS-232 (version 9 broches) |
|

GND:
(Ground) la masse. Référence nécessaire à toute mesure de tension.
Les
lignes de données. Elles font passer des caractères bit par
bit:
 |
RD:
(Received Data) Données reçues (par le PC).
|
 |
TD:
(Transmitted Data) Données émises (par le PC). |
Les
lignes de contrôle de flux. Attention! Même si ces
lignes comportent toutes un "S" qui signifie Send, le
contrôle de flux reste toujours (surtout dans une communication
asynchrone) une logique de réception, c'est-à-dire que c'est la
faculté de réception du partenaire qui indique si oui ou non un
équipement va émettre.
 |
CTS
(Clear to Send): Indique que le modem est prêt à
recevoir, même si la traduction littérale est "autorisé à
émettre".
|
 |
RTS
(Request to Send): Indique que le PC est prêt
à recevoir, même si la traduction littérale est "demande
d'émission". |
Les
lignes d'intérêt. Ces lignes indiquent, au correspondant, que
l'équipement qui les met à "1" s'intéresse à la liaison RS-232.
Note:
Il existe des implémentations du contrôle de flux basés non pas sur
RTS/CTS mais sur DTR/DSR puisque leur signification littérale se
rapproche plus d'une signification de contrôle de flux que celle de
RTS/CTS. Le fait de faire passer temporairement l'une de ces lignes
à "0" constitue un break.
 |
DSR (Data
Set Ready): Indique que le modem s'occupe de sa liaison
RS-232, ce qui est le cas la plupart du temps. La seule
exception possible (programmable sur certains modems) est que
cette ligne repasse à "0" le temps de l'émission d'un appel et
de la négociation du protocole.
|
 |
DTR (Data
Terminal Ready): Indique que le PC s'occupe de la liaison
RS-232. Cette ligne est souvent à "0", puisque le PC ne passe
tout de même pas la plupart de son temps à gérer une
communication avec le modem… |
Autres
lignes d'état du modem:
 |
DCD (Data
Carrier Detect, aussi nommée RLSD Receive Line
Signal Detect): Indique au PC qu'une porteuse de données
valide a été détectée, et donc que le modem est correctement
relié à un modem correspondant au travers du RTC.
|
 |
RI (Ring
Indicator): Indique au PC que la ligne téléphonique à
laquelle le modem est relié est en train de sonner. Ce signal
passe à "1" à chaque sonnerie, puis repasse à "0", ce
qui permet au PC de comptabiliser les sonneries.
| |
Réseau numérique à
intégration de services (RNIS)
|
|
RNIS
ou ISDN (Integrated Services Digital Network): Commutation de
circuits sur des canaux B (64 Kbps) et un canal D commuté paquet (16
Kbps).
Le
RNIS est un réseau aux infrastructures flexibles dédié à
l’intégration de voix, de données, de vidéo, d’images et d’autres
applications. Il a été pensé pour remplacer les lignes téléphoniques
analogiques actuelles.
En
réalité, RNIS est un ensemble de protocoles beaucoup plus de niveau
lien que physique. Toutefois, l'installation d'un réseau RNIS
demande des interfaces spécifiques au niveau physique. C'est
pourquoi nous en parlons ici.
RNIS
bande étroite (Narrowband ISDN) permet l’intégration de
services pour des débits de 56 Kbps à 2 Mbps alors que RNIS large
bande (Broadhand ISDN) est basé sur des cellules évoluées de
la technologie ATM
pour des débits de 2 à 600 Mbps (voir plus loin).
Le
RNIS est une évolution du réseau téléphonique actuel. Il propose la
continuité numérique de bout en bout. Ce n’est pas un réseau
supplémentaire entrant en concurrence avec les réseaux existants
comme le réseau téléphonique traditionnel, les réseaux X25 ou les
liaisons spécialisées. C’est plutôt un accès universel à ces réseaux
ou plus exactement à ces services supports.
Le
RNIS apparaissait, au début des années 1980, comme un moyen de
communication rapide, normalisé, intelligent et souple:
 |
Rapide,
car l’accès de base à 144 Kbps comporte 2 canaux B à 64 Kbps
et un cana D à 16 Kbps (2B+D). Les canaux B permettent,
par exemple, de téléphoner tout en envoyant une télécopie
rapide. Le canal D, pour sa part, transporte les signaux
servant à l’établissement de la communication et toutes les
informations de service. Il peut aussi transporter des
informations à bas débit. Il existe des accès primaires qui
comportent 30 canaux B et un canal
D.
|
 |
Normalisé,
car tous les éléments d’accès au RNIS sont spécifiés par des
normes internationales (même canal de base, même canal D, même
câblage et même prise, RJ-45, servent pour tous).
|
 |
Intelligent,
car les centraux sont capables de gérer une signalisation bien
plus riche que celle du téléphone classique.
|
 |
Souple
et simple,
car le RNIS a la vocation de supporter la grande majorité des
services de communication et fait un pas vers la transparence
des réseaux avec son accès universel aux services de
télécommunication. |
Dans les
faits, sa popularité n’a jamais été celle pressentie et plus
particulièrement en Amérique du Nord. Pourquoi ? La
raison est simple. Dans les années 80, un lien à 144 Kbps était
quelque chose d'intéressant alors que les vitesses des liens par
modem ne dépassaient rarement 19200 bauds. Au début des années 90,
avec l'apparition des modems V.32, V.90 et surtout ADSL, les
capacités et services du RNIS devenaient moins intéressants.
|
Références
électroniques |
|
Voici quelques liens intéressants.
Les cours de l'UREC
Les
réseaux: Le matériel
Qu'est-ce qu'un modem?
Modems:
Fonctionnement, connexion et configuration d'un
modem,
Les modems
RS-232:
Connectors and Cabling: Fonctions des broches, câblage,
connecteurs (DB25, DB9, DIN-8, RJ-45)
Brochages standards
Quick Reference for
RS485, RS422, RS232 AND RS423
Les
réseaux informatiques (voir la rubrique Supports)
Les technologies
xDSL
ADSL
(1)
ADSL
(2)
Questions de révision
P.1 Parmi les média suivants : STP, UTP, Câble coaxial et
fibre optique, lequel est le plus susceptible d’occasionner du
« crosstalk » ?
P.2 Vous expédiez 512 octets sur un lien RS-232 à 9600 bauds.
Combien cela prendra-t-il de temps ?
P.3 Quel est le débit maximum qu'on peut transmettre sur une
bande de 4KHz en utilisant 4 niveaux de voltage?
P.4 Lorsqu'on configure un interface RS-232, on peut spécifier le
nombre de «stop bits» désiré. Si l'émetteur utilise 2 stop bits
alors que le récepteur ne s'attend qu'à un seul, les données
seront-elles transférées correctement?
Sur votre PC, qu'est qui correspond à la couche physique de l'ISO
?
Comment s'y prend-on pour compenser l'atténuation d'un signal
analogique ?
Comment peut-on augmenter la capacité potentielle de transmission
d'un réseau ?
Quel est l'utilité du canal D dans ISDN ?
Pourquoi un canal de type B dans ISDN est-il de 64kbs?
Exercices
à
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